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Le Très-bas - Podcast du livre-poème de Christian Bobin sur la vie de François d'Assisse - Lu par Michael Lonsdale | Philosophie et Management

Le Très-bas – Podcast du livre-poème de Christian Bobin sur la vie de François d'Assisse – Lu par Michael Lonsdale

  10.07.2013   |     Frugalité, Humilité, Oneness, Pauvreté, Un
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Le Très-Bas est un roman de Christian Bobin publié le 9 septembre 1992 aux éditions Gallimard et ayant reçu le Prix des Deux Magots et le Grand Prix Catholique de Littérature l’année suivante.

Résumé

Il s’agit d’un texte poétique en prose au sujet de François d’Assise, de sa vie et surtout de sa vision de Dieu et de l’Amour. Ainsi le Très Bas, le dieu des enfants, le dieu de l’amour, celui de François d’Assise, est posé en opposition avec le Très Haut de la religion, à l’image sévère. Pour Christian Bobin, sainteté et joie sont synonymes.

Éditions

 

Le Très-Bas n’est pas une biographie ni une hagiographie comme les autres. C’est une promenade, telle que Bobin les affectionne, au coeur de l’âme, celle de ce beau jeune homme qu’était François d’Assise. Il en visite les images les moins connues : celle de l’enfance dont les Textes ne disent rien, celle du jouisseur de la vie et de ses plaisirs, rêvant de chevalerie et de belles princesses. Il cueille au passage les couleurs et les étoiles que contient chacun de ses livres : la beauté des mères, l’amour, l’éternel, la joie, l’enfant, l’ange et le sourire de Dieu. Si François d’Assise est un saint, c’est parce qu’il est un « merveilleux conducteur de joie » et parce qu’il a compris que « la vérité n’est pas dans la connaissance qu’on en prend mais dans la jouissance qu’elle donne ». Christian Bobin a semble-t-il trouvé en la vie de François d’Assise une très fidèle illustration de ce chemin qui parcourt l’ensemble de son oeuvre (citons La Part manquante, Éloge du rien, La Souveraineté du vide…). Celui qui conduit au dépouillement et à l’amour, au don et à l’adhésion à la vie. –Laure Anciel

Quatrieme de couverture

L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière.
Cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise. On sait de lui peu de choses et c’est tant mieux. Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d’Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n’est pas le nôtre, qui est l’ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraies paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière.
C. B.

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