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Catastrophes naturelles, catastrophes morales - Entretien avec Jean-Pierre Dupuy dans "Questions d'éthique", émission de France Culture du 21 03 2011 | Philosophie et Management

Catastrophes naturelles, catastrophes morales – Entretien avec Jean-Pierre Dupuy dans "Questions d'éthique", émission de France Culture du 21 03 2011

  25.04.2011   |     Catastrophes, Catastrophisme éclairé, Ecologie, Ethique, France Culture, Morale, Nature, Questions d&#039, Sustainability
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Extrait de « Petit métaphysique des Tsunamis »:

Comment penser le mal au XXIe siècle ? Le tsunami du 26 décembre 2004 et la commémoration en 2005 de trois grandes catastrophes qui ont marqué l’Occident dans sa manière de se représenter le mal – Auschwitz ; Hiroshima et Nagasaki ; le tremblement de terre de Lisbonne (1er novembre 1755) – mettent à l’épreuve la pensée de la catastrophe. Le mal «naturel» est-il contingent ? L’homme est-il responsable du mal ? À en juger par les réactions au tsunami, tout se passe comme si, de 1755 à aujourd’hui, le mal soulevait les mêmes interrogations. Cependant, quand le mal moral rejoint les sommets qu’a connus le XXe siècle, on ne sait plus l’évoquer qu’en termes d’atteintes à l’ordre naturel du monde. Cela augure mal de notre capacité à faire face aux catastrophes futures.

Un essai vif et stimulant sur les chassés-croisés entre catastrophes naturelles et catastrophes morales, revisités à la lumière de l’actualité.

 

4ème de couverture de : »Pour un catastrophisme éclairé : quand l’impossible est certain ».

 

Le temps est venu de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de l’humanité : avec le siècle qui s’achève, nous avons en effet acquis la certitude que l’humanité était devenue capable de s’anéantir elle-même, soit directement par les armes de destruction massive, soit indirectement par l’altération des conditions nécessaires à sa survie. Le pire n’est plus à venir mais déjà advenu, et ce que nous considérions comme impossible est désormais certain. Face à cette situation inédite, la théorie du risque ne suffit plus : il nous faut apprendre à affronter la catastrophe, à ne plus l’imaginer dans un futur improbable mais à la penser au présent. Et pourtant nous refusons de croire à la réalité du danger, même si nous en constatons tous les jours la présence. C’est au caractère inéluctable de la catastrophe et non à sa simple possibilité que nous devons désormais nous confronter.

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